ARRONDISSEMENT | : | ÉPINAL | VOSGES |
ANCIEN CANTON | : | RAMBERVILLERS | |
CANTON 2014 | : | SAINT-DIÉ-DES-VOSGES-1 | |
CODE INSEE | : | 88367 | |
CODE POSTAL | : | 88700 | |
INTERCOMMUNALITÉ avant 2014 |
: | Communauté de communes de la Région de Rambervillers | |
INTERCOMMUNALITÉ 2014 |
: | Communauté de communes de la Région de Rambervillers | |
INTERCOMMUNALITÉ 2017 |
: | Communauté de communes de la Région de Rambervillers | |
INTERCOMMUNALITÉ 2018 |
: | Communauté de communes de la Région de Rambervillers |
Légion d'honneur (19 avril 1896)
Croix de guerre 1914-1918 avec palme de bronze Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent D'argent, à la croix de Lorraine de gueules côtoyée des lettres I et R majuscules et de deux croissants le tout d'azur et en abîme la croix de la Légion d'honneur. Le blason a été créé en 1718 pour célébrer le rattachement de la ville à la Lorraine, autrefois dépendante de l'évêché de Metz, sous le règne du duc Léopold qui symbolisa cet événement par la croix de Lorraine. Les initiales I et R pour Imperator Rex signifient que le duc appartenait à la famille impériale d'Autriche et qu'il avait le titre d'Altesse Royale. Les croissants évoquent les victoires remportées sur les Turcs par Charles V, père du duc Léopold. La Légion d'honneur, conférée à Rambervillers le 19 avril 1896 pour son héroïque défense du 09 octobre 1870, est placée au coeur de l'écu sur le fond rouge de la croix de Lorraine. Cette place à l'intérieur de l'écu est aujourd'hui très rare. En effet, pour respecter le code héraldique napoléonien, les chevaliers de la Légion d'honneur plaçaient la croix sans ruban à l'intérieur de leurs armoiries sur un fond de gueules. Certaines villes, comme Rambervillers, Dijon, Belfort, etc... vers la fin du XIXème siècle, s'assimilant aux chevaliers de la Légion d'honneur, ont fait de même. Aujourd'hui, il est d'usage de placer les décorations au-dessous, à l'extérieur de l'écu. |
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Citation - 19 avril 1896 : "La ville de Rambervillers a donné, il y a vint-cinq ans, la preuve éclatante du patriotisme de ses habitants. Le Gouvernement a jugé qu'il était nécessaire de perpétuer le souvenir de la résistance qu'ils ont opposé durant plusieurs jours à l'ennemi." Citation à l'ordre de l'Armée - 26 octobre 1925 : "Cité au passé glorieux. A été l'objet, en août et septembre 1914, de violents bombardements supportés avec la plus courageuse résignation par ses habitants, dont plusieurs ont été tués ou blessés. A toujours fait preuve d'une confiance inaltérable dans la victoire finale." Citation à l'ordre de la Division - 11 novembre 1948 |
Origine du nom : | |||||
De
Rambert, comte de Mortagne, qui fonda au IXème la ville actuelle. Rambertivillare - Remberviller |
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Chiffres clés : | |||||
Population : | 5 685 habitants (Rambuvetais) | ||||
Altitudes : | 272 - 348 mètres | ||||
Superficie : | 2 064 hectares | ||||
Site Web : | |||||
Site officiel | |||||
A voir : | |||||
Ruines du château épiscopal XIVème, détruit au XVIème : tour de l'ancienne porterie du château (IMH). Musée de la Terre : grès flammés d'artistes de l'École de Nancy. |
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Généralités historiques : | |||||
Rambervillers était avant la Révolution le chef-lieu d'une châtellenie dépendant du temporel des évêques de Metz. En 1220 divers seigneurs, possesseurs de la ville, la vendirent à Etienne de Bar, évêque de Metz ; ce prélat la fit entourer de fossés et de palissades et y construisit un château. Jacques de Lorraine, un des successeurs d'Etienne de Bar, fit élever autour de la ville de bonnes murailles et vingt-quatre tours. En 19292, l'évêque Bouchard rendit Rambervillers au duc de Lorraine ; en 1327, Louis de Poitiers, évêque de Metz, retira des mains du duc le château de cette ville. Ce château ayant été ruiné, Thiéry Bayer de Boppart le fit rétablir en 1383. En 1635, l'armée impériale dans laquelle se trouvait le duc Charles IV, campa près de Rambervillers, consomma tous les vivres et fourrages du pays et y répandit la peste et la contagion. Pendant la geurre franco-allemande, le 09 octobre 1870, environ 150 gardes nationaux résistèrent, sous les ordres du chef de bataillon Petitjean, à un fort détachement de troupes badoises, appartenant au XIVème corps allemand. |
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Particularités : | |||||
Ravagée en 1557 par les troupes du bailli de Haguenau, par les Suédois au cours de la guerre de Trente ans, par les Cosaques en 1814 et au cours des guerres de 1870, 1914-18 et 1939-40. | |||||
Saints patrons de la paroisse : | |||||
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Ecarts - Hameaux - Fermes : | |||||
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Données généalogiques : | |||||
Les actes de baptême, de mariage et de sépultures commencent en 1601. |
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Les noms de famille des descendances étudiées associés au lieu : | |||||
Choserot - Colle - Costet Doridant Fréard Halliot - Haton - Hollard Jorant Neige Schmitt Thieriet Villaume - Voinson |
Statistiques généalogiques : (chiffres connus) | |||||
Nbre de naissances : | 22 | ||||
Nbre de mariages : | 4 | ||||
Nbre de divorces : | - | ||||
Nbre de décès : | 17 |
Historique des rattachements paroissiaux et administratifs : |
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Rattachement paroissial | : | Paroisse dont Brû, Jeanménil, Housseras et Saint-Benoît étaient annexes Diocèse de Toul, doyenné de Deneuvre 1777 : diocèse de Saint-Dié, doyenné de Bruyères |
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Rattachement administratif | : | Temporel de l'évêché de Metz, bailliage de Vic, chef-lieu de châtellenie et d'une mairie 1718 : chef-lieu de prévôté bailliagère, qui, à dater de 1751, releva du bailliage de Lunéville 1790 : chef-lieu de district et de canton an VIII : arrondissement d'Épinal, chef-lieu de canton |