MANTES-LA-JOLIE

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Mi-parti : au 1er d'azur, à la fleur de lys d'or ; au 2nd d'or, au chêne arraché de sinople englanté du champ.

Le Comté de Mantes fut réuni au domaine royal par Louis VI Le Gros en 1070. Après avoir vaincu son frère Philippe, il prit la ville d’assaut, aidé par les habitants. En récompense, il octroya aux Mantais une charte communale en 1150. Philippe Auguste mourut à Mantes en 1223. Blanche de Castille et son fils le roi Louis XI, firent à Mantes de longs séjours. Plus tard, Henri IV y rencontre sa favorite, Gabrielle d’Estrées. La fleur de lys symbolise cet attachement aux rois de France,
Les armes de la ville sont issues d'un sceau communal datant du XVI^ème siècle.

Le chêne rapelle les importantes forêts de chênes qui couvraient les environs.

Possession au XI^ème siècle des comtes de Vexin et des comtes de Meulan. Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, s'en empara en 1087 et l'incendia par représailles contre le roi de France, Philippe Ier ; Guillaume le Conquérant y fut mortellement blessé au cours des combats.
Mantes obtint une charte de commune en 1110, la première du domaine royal. La ville fut fortifiée par Philippe-Auguste qui y mourut en 1223.
Possession des comtes de Mantes de 1077 à 1789.
Nombreux fiefs ecclésiastiques dont le prieuré des célestins de Limay, les couvents des bénédictins de Gassicourt, des cordeliers et des capucins de Limay, des ursulines.
Signature en 1354 à Mantes d'un traité aux termes duquel Jean le Bon cédait certaines places fortes à Charles le Mauvais, roi de Navarre et comte d'Evreux, pour l'empêcher de s'allier aux Anglais.
Henri V d'Angleterre, qui avait conquis Honfleur et Rouen, s'empara de Mantes en 1419 ; la cité fut libérée de l'occupation anglaise par Charles VII en 1449.
Propriété au XVI^ème de Catherine de Médicis et du duc d'Alençon.
La ville subit de graves bombardements les 7 et 30 mai 1944 et fut détruite à près de 50 %.

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