SAINS-EN-GOHELLE

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Nouvelle Région :

Croix de guerre 1914-1918 avec palme de bronze

Taillé : au 1er d'argent, à l'arbre arraché de sinople, au 2nd d'azur, à trois coquilles Saint-Jacques d'or ordonnées 1 - 2, à l'écharpe d'or en barre semée de tourteaux de sable brochant sur la partition; au chef cousu d'azur, semé de fleurs de lys d'or et brisé d'un lambel de gueules à trois pendants chargés chacun de trois petits châteaux aussi d'or (qui est d'Artois).

L'écu surmonté du Armes des comtes d'Artois est barré d'une écharpe, limitant sur la senestre, des coquilles Saint-Jacques symbole des pèlerinages qu'on y faisait en l'honneur de certains Saints dont les reliques étaient là déposées; sur la dextre un arbre déraciné, symbole de la GOHELLE (1378) plaine coupée de taillis.

Ville de Sains-en-Gohelle

- Seins : 1190
- Sains : 1226
- Villa de Sanctis : 1274
- Sains-en-Gohelle : 1789

Ce village est connu au XI^ème siècle. En 1190 le Pape Eugène 3 confirme à l'abbaye de Lobbes la possession de Sains William de Sanctis. Ce mot est exprimé en Latin par Sanctum, Sanctis, Villa de Sanctis. La façon d'utiliser ce nom dans les anciens titres nous permet de déclarer que l'origine vient de pélerinages qu'on y faisait en l'honneur de certains saints dont les reliques étaient là déposées. Cette étymologie est préférable à celle qui fait venir le nom de tous les villages du Pas-de-Calais.

- Gauharia 1154
- Goiele 1230
- Gauhère 1246
- Gauhièra 1257
- Gohiele 1273
- Goeria 1300
- Gohelle 1378

La Gohelle (désignant un taillis), serait donc une région couverte de taillis.

Pendant le XII^ème siècle Gérard de Sains, seigneur ayant participé aux croisades féodales du seigneur de Carency, eut comme successeurs :
- Alléaume de Sains 1218
- Robert de Sains 1250
- Jéhan de Sains 1283
- Tassart de Sains 1292
- Irène de Sains 1383
- Wallerand de Sains 1385.

En 1400 la terre passe aux De Bailleul illustre famille du St Polois, aux Bernemicourt, aux Baudelet et enfin, en 1700 à la famille Bacon dont il reste encore une descendante vivant dans la touraine. Cette famille était apparentée aux Du Hays, aux de Francqueville, aux Blondel d'Aubert, aux Sergeant de Bayenghem etc. Les Bacons furent arrêtés comme suspects en 1791 sur la dénonciation de Duquesnoy conventionnel de Bouvigny qui, ainsi qu'on le sait, se tua à la chute de Robespierre. Les Bacons eurent la vie sauve à la disparition de leurs ennemis, les plus acharnés à leur perte ( 9 thermidor - an 2 ).

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