LEVALLOIS-PERRET

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De gueules, à la bande d'argent chargée de trois abeilles du champ, accompagnée en chef d'un brûle-parfum d'or et en pointe d'une roue d'engrenage du même.

Dans cette cité laborieuse (les abeilles) la prospérité fut apportée principalement par l'industrie mécanique (la roue d'engrenage) et par l'industrie du parfum (le brûle-parfum).

Du nom de son fondateur, Levallois et de Champerret, champ pierreux.

Au XVIII^ème, plaine aride et monotone appartenant aux communes de Neuilly et de Clichy et occupée par les domaines de Villiers et de la Planchette. Vers 1844, un marchand de vin nommé Levallois, chargé de vendre des terrains appartenant à Noël, fils du notaire de Napoléon, organisa des fêtes avec loterie, dont le seul lot était une parcelle de 400 m2. Une petite agglomération s'éleva rapidement, qui porta le nom de son fondateur. Dès 1862, Champerret (champ pierreux), Levallois et Courcelles formaient pratiquement une ville de 15763 habitants, qui fut érigée en commune le 11 janvier 1867, s'étendant des fortifications de Paris à la Seine, avec des territoires prélevés sur Neuilly et Clichy.
Très éprouvé par les inondations de 1910.
Des industries se développèrent de façon considérable : Blériot installé chez un garagiste construisit son premier avion en 1904, et Gabriel Voisin monta son premier planeur ; les industries métallurgiques, électriques et électroniques, alimentaires, laboratoires pharmaceutiques et d'instruments optiques, fabrique de parfums et le développement artisanal entraînèrent un accroissement considérable de la population, qui est cependant en régression depuis trente-cinq ans (73639 habitants en 1926 ). En 1880, Gustave Eiffel y avait une usine de 300 ouvriers d'où sont partis tous les éléments pour la construction de la Tour.

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