Gray

Un bourg castral, possession des comtes de Bourgogne s'installe sur le rebord du plateau au XI^ème siècle , protégé par un fossé. Au bord de la Saône une ville basse s'organise au pied du bourg. L'acte de fondation de l'hôpital du Saint-Esprit atteste que cette ville basse est déjà fortifiée en 1238. La ville se développe ensuite de façon très importante par l'action d' Othon IV, époux de Mahaut d'Artois . Sa fille, Jeanne de Bourgogne, continue l'ouvre de son père, fonde une corporation de marchands, accorde une charte aux habitants et reconstruit la ville après l'incendie de 1324.

La ville et ses remparts sont détruits par Louis XI en 1479. Le XVI^ème siècle est un véritable âge d'or pour la ville, grâce au dynamisme du commerce fluvial et à la présence continue d'une élite politique qui gravite des Flandres à la Comté. La Renaissance rayonne, l'église est reconstruite, l'Hôtel de ville achevé, Claude Arnoux dit Lulier et Denis le Rupt sont à l'origine de la fameuse école de sculpture de Dole. Charles Quint installe à Gray son prévot Gauthiot d'Ancier.

Si le XVI^ème siècle a été un siècle radieux, le XVII^ème est austère, religieux et désastreux, largement éprouvé par la guerre de Dix Ans et celle qui s'achève par l'annexion de la Franche-Comté au royaume de France. De nombreux couvents s'établissent. L'arrivée en 1613 de la statuette de "la Vierge à l'enfant" sculptée dans un morceau de chêne miraculeux attire de nombreux pèlerins. Pierre Fourier de Mattaincourt, fondateur de la congrégation Notre-Dame, dont la fidélité envers les ducs de Lorraine l'oblige à s'exiler, arrive à Gray en 1636. Il y meurt en 1640 et est béatifié en 1730. Grâce à ces deux événements la renommée spirituelle de la ville ne fait que s'amplifier.

Le siècle suivant redonne à Gray sa prospérité perdue avec la construction de l'hôpital, de la caserne et la reprise du commerce fluvial. L'essor économique se concrétise par l'aménagement des quais, l'organisation du centre ferroviaire, le développement des quartiers du bas de la ville avec la construction de chais, d'entrepôts à grain et de moulins. Le développement de la culture s'affirme à Gray par la construction de la bibliothèque et du théâtre.

			HAUTE-SAÔNE
ARRONDISSEMENT	:	VESOUL
CANTON	:	GRAY
CODE INSEE	:	70279
CODE POSTAL	:	70100
INTERCOMMUNALITÉ	:	Communauté de communes Val de Gray

Pays :	France	Tiercé en pal, d'azur, d'argent et de gueules, les insignes de la République d'or brochant sur le tout.
Région :	Franche-Comté	D'azur, semé de billettes d'or, au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur-le-tout.
Département :	Haute-Saône	D'azur, semé de billettes d'or, au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, tenant entre ses pattes antérieures un croissant d'argent, brochant sur-le-tout; au chef ondé cousu de gueules chargé d'une fasce aussi ondée d'argent.
Nouvelle Région :	Bourgogne-Franche-Comté

Origine du nom :
		Gradacius en 910 - Gradicum castellum en 1060 - Gradiacum castrum en 1100 - Graiacum en 1178 - Gray le Chastel en 1266
Chiffres clés :
	Population :	5 504 habitants en 2014 (Graylois)
	Altitudes :	187 - 249 mètres
	Superficie :	2026 hectares
Site Web :
		Site officiel de la ville
A voir :
		Château de Gray Chapelle de l'Hôtel-Dieu Musée Baron-Martin Muséum d'histoire naturelle
Généralités historiques :
		Un bourg castral, possession des comtes de Bourgogne s'installe sur le rebord du plateau au XI^ème siècle , protégé par un fossé. Au bord de la Saône une ville basse s'organise au pied du bourg. L'acte de fondation de l'hôpital du Saint-Esprit atteste que cette ville basse est déjà fortifiée en 1238. La ville se développe ensuite de façon très importante par l'action d' Othon IV, époux de Mahaut d'Artois . Sa fille, Jeanne de Bourgogne, continue l'ouvre de son père, fonde une corporation de marchands, accorde une charte aux habitants et reconstruit la ville après l'incendie de 1324. La ville et ses remparts sont détruits par Louis XI en 1479. Le XVI^ème siècle est un véritable âge d'or pour la ville, grâce au dynamisme du commerce fluvial et à la présence continue d'une élite politique qui gravite des Flandres à la Comté. La Renaissance rayonne, l'église est reconstruite, l'Hôtel de ville achevé, Claude Arnoux dit Lulier et Denis le Rupt sont à l'origine de la fameuse école de sculpture de Dole. Charles Quint installe à Gray son prévot Gauthiot d'Ancier. Si le XVI^ème siècle a été un siècle radieux, le XVII^ème est austère, religieux et désastreux, largement éprouvé par la guerre de Dix Ans et celle qui s'achève par l'annexion de la Franche-Comté au royaume de France. De nombreux couvents s'établissent. L'arrivée en 1613 de la statuette de "la Vierge à l'enfant" sculptée dans un morceau de chêne miraculeux attire de nombreux pèlerins. Pierre Fourier de Mattaincourt, fondateur de la congrégation Notre-Dame, dont la fidélité envers les ducs de Lorraine l'oblige à s'exiler, arrive à Gray en 1636. Il y meurt en 1640 et est béatifié en 1730. Grâce à ces deux événements la renommée spirituelle de la ville ne fait que s'amplifier. Le siècle suivant redonne à Gray sa prospérité perdue avec la construction de l'hôpital, de la caserne et la reprise du commerce fluvial. L'essor économique se concrétise par l'aménagement des quais, l'organisation du centre ferroviaire, le développement des quartiers du bas de la ville avec la construction de chais, d'entrepôts à grain et de moulins. Le développement de la culture s'affirme à Gray par la construction de la bibliothèque et du théâtre.
Particularités :
		Le maréchal de France Hubert Lyautey a vécu à Gray quand il était chef d'escadron du 12è Régiment de Hussards.
Ecarts - Hameaux - Fermes :
		-
Données généalogiques :
		-
Les noms de famille des descendances étudiées associés au lieu :
		Jouffroy Pierrat

Statistiques généalogiques : (chiffres connus)
	Nbre de naissances :	-
	Nbre de mariages :	-
	Nbre de décès :	2