France		Picardie		Oise
Tiercé en pal, d'azur, d'argent et de gueules, les insignes de la République d'or brochant sur le tout.		Ecartelé : aux 1er et 4ème d'azur, à trois fleurs de lys d'or ordonnées 2 - 1 ; aux 2ème et 3ème d'argent, à trois lionceaux de gueules ordonnés 2 - 1.		Taillé : au 1er d'or, à trois bandes d'azur, au 2nd d'azur, semé de fleurs de lys d'or ; à la barre d'argent brochant sur la partition.

Croix de guerre 1914-1918 avec palme de bronze

Citation à l'ordre de l'Armée 15 février 1921

"Située pendant toute la guerre dans la zone bataille, a été l'objet de nombreux et violents bombardements par canons et par avions qui l'ont totalement détruite. Malgré ses deuils nombreux et les rigueurs de l'occupation, a toujours montré dans les épreuves une superbe vaillance et une patriotique fermeté."

Héraldique Ecartelé : aux 1er et 4ème de gueules, à la bande d'or ; aux 2ème et 3ème parti au d'argent, à la fasce de gueules, et de vair.

Commentaires Ce sont les armes d'un des seigneurs d'Autrêches : Jean de Hénin, seigneur de Bossut. Les 1er et 4ème quartiers de l'écartelé sont les armes de sa propre famille, les Hénin de Bossut, "de gueules, à la bande d'or" : Le premier parti des 2ème et 3èmes quartiers est de Béthune, "d'argent, à la fasce de gueules" : Le second parti est tiré de la famille de Coucy, "fascé de vair et de gueules" : Jean de Hénin-Bossut a épousé Catherine de Béthune fille de Jean II, lui-même marié à une descendante de la famille de Coucy, fille du vicomte de Meaux Enguerrand. La dote de la mariée donne à Jean de Hénin-Bossut les terres d'Autrêches. Ce dernier ajouta donc à ses armes celles de sa belle famille, Béthune et Coucy, ce qui donne un certain prestige, non seulement à son détenteur mais aussi à la cité d'Autrêches. Les autres familles régnantes avant et après ses trois là sont moins connues. Tous les possesseurs de la terre d'Autrêches ont leur blason qui figure sur un dessin de la porte de l'église. Site non officiel sur la commune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le livre "L'Oise - art, histoire et patrimoine des 693 communes" blasonne mal en idiquant que le deuxième parti des 2ème et 3èmes quartiers est "vairé d'argent et d'azur". Le "vair" est une fourrure particulière : celle d'un petit rongeur dont le dos est gris-bleu et le ventre blanc. Lorsque le "vair" prend d'autres couleurs que l'argent et le bleu, il devient "vairé". Ici donc, il faut bien parler de vair et non de vairé.