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Bezonvaux


France
 
Lorraine
 
Meuse
         
Tiercé en pal, d'azur, d'argent et de gueules, les insignes de la République d'or brochant sur le tout.
 
D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent.
 
D'azur, semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, aux deux bars adossés de même brochant sur-le-tout.
         
France moderne
 
Région Lorraine
 
Département de Meuse
 

Croix de guerre 1914-1918
avec palme de bronze
 
Village
"Mort pour la France"
 
Citation à l'ordre de l'Armée
15 mars 1921
 
"Située sur le chemin des attaques dirigées contre Verdun, a été l'objet de fréquents bombardements qui l'ont complètement détruite. Par son glorieux sacrifice, a bien mérité du pays."

Héraldique

Ecartelé : au 1er, d'azur, semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés du même brochant ; au 2ème de gueules, à trois bandes d'argent, à la biche gisant d'or brochant ; au 3ème de gueules à trois bandes d'argent, à la grenade de sable allumée d'or brochant ; au 4ème d'or, à la bande de gueules chargées de trois alérions d'argent.


Commentaires

Le premier quartier est aux armes du Barrois :

Armes de Bar

et le 4ème aux armes de Lorraine :

Armes de Lorraine

La seigneurie de Bezonvaux, avec celles de Beaumont et de Douaumont, étaient anciennement du domaine des ducs de Lorraine. Le duc Charles vendit un tiers, les dames de Juvigny en revendiquèrent un autre, et le duc engagea le dernier tiers à Jean de Triconville. Cette famille a, semble-t-il, possédé plusieurs armes, dont celles-ci : "de gueules, à trois bandes d'argent ; au franc-quartier d'azur, chargé d'un lion d'or" selon Robert de Saint-Loup.

Armes de Triconville

Saint Gilles l'Ermite étant le patron la paroisse, la biche en est son attribut. Selon la légende, " une biche, poursuivie par des chasseurs du roi légendaire Flavius, se réfugie dans sa grotte, et vient se coucher à ses pieds. La main du saint en prière est transpercée par la flèche d'un chasseur acharné visant l'animal. Le roi Flavius exprime ses excuses au saint, protecteur de la biche réfugiée en sa demeure, et demande à faire pardonner la méprise de ses chasseurs.

La grenade - ou bombe - évoque la destruction complète du village lors de la Première Guerre mondiale, ce qui lui a valu la Croix de guerre 1914-1918. Ce village ne comporte plus aucun habitant, il n'a jamais été reconstruit. Il est déclaré "village mort pour la France" et trois personnes gèrent les lieux.

Les flammes en support des armes rappellent aussi la destruction du village pendant la Grande guerre.

La crosse abbatiale et le voile représentent l'abbaye de femmes de Juvigny.

Ces armes ont été créées par D. Larcher et D. Lacorde et adoptées par la commune en 2013

 

Union des Cercles Généalogiques Lorrains

Armorial de Robert de Saint-Loup

Notice de Lorraine de Dom Calmet